J'avais 10 ans, j'en annoncé 11, j'en paraissais 14.
Je marchais sur un chemin de gravier bordé de voiture, qui mené à une fête, le bal des pompiers du 14 juillet. La caserne était juste à coté de notre campement.
J'étais bien entouré; à ma droite un garçon qui me plaisait, à ma gauche le garçon que j'aimais, il avait 14/15 ans, je savais que je ne lui plairait jamais, moi petite merdeuse de 10 ans. Pourtant il me dragué, ça ne m'était encore jamais arrivé. j'avais vécu ma primaire à être une amie, l'amie de tout le monde, la petite copine de personne. Tout à coup j'avais une importance plus que amical pour ces deux garçons, même si j'étais persuadé d'être qu'une gamine à leurs yeux.
On arriva alors devant le lieu des festivités, à ma gauche un grand sapin, à coté du quel était pausé un tronc d'arbre en guise de banc. Ici, il faisait encore un peu sombre, la lumière du bal éclairé parfaitement les lieux quelques mètre plus loin. Les deux garçon s'en allèrent vers la fête, je décida de rester assise sur le tronc d'arbre. J'étais intrigué, je voulais tant révéler au garçon que j'aimais mes sentiments à son égard. Mais j'étais sur de ne pas en être capable. Quelques minutes après je le vis aux abords de la fête, alors je l'appela:
" Qu'est ce qu'il y a ? "
" Je voulais te dire quelque chose, mais ça ne veut pas sortir, c'est difficile à dire.."
"Je comprend"
Alors il m'embrasse langoureusement et tendrement. Je crois. Il me dégoutais, tout ça me dégouté.
J'en attendais pas autant, pas aussi vite.
Alors il me proposa de retourner vers le camp, "au moins làbàs on pourra être tranquil ", m'a t'il dit.
Je le suivais, même si je ne le voulais pas. Je ne voulais pas me retrouver seule avec lui, pour qu'il m'embrasse encore et encore. Je ne veux pas.
Il m'entraina alors vers sa tente, cette fameuse tente, je revois encore parfaitement le chemin qu'il fallait emprunter pour la rejoindre. On y entra. Je m'assis sur son duvet, tout en me répétant sans cesse "ne t'approche pas trop de moi".
Il sassai à son tour, contre moi. Il me pris dans ses bras.
Jamais je n'aurait voulu de tout ça, je voulais partir.
Alors il m'allongea contre lui, je ne pouvait pas refuser, après tout je l'aimais.
Après tout cela, bizarement, je ne me souviens plus de rien, ou de très peu.
Je revois ses mains caresser mes seins, mon ventre, plus bas encore.
Je ne sais plus comment j'étais, ce que je ressentais. Est-ce que j'étais là vraiment ? Physiquement, c'est certain.
Il avait 15 ans, pour lui tout ça était normal. J'avais 10 ans, je l'aimais.